Dans le cadre de l’insertion ou du retour à l’emploi des jeunes et des adultes, le concept de contrat de professionnalisation est souvent évoqué. Notez qu’il s’agit simplement d’un contrat de travail en alternance, signé entre une entreprise et un apprenant, dans le but pour ce dernier d’acquérir une qualification professionnelle. Le contrat de professionnalisation offre de nombreux avantages mais comporte aussi quelques inconvénients. Voici ce qu’il faut savoir.
Les avantages du contrat de professionnalisation
Les avantages du contrat de professionnalisation sont nombreux et divers. Au nombre de ceux-ci, l’on peut citer le fait qu’il concerne des personnes jouissant de presque aucune expérience. Ainsi, il est bien plus aisé de leur inculquer les bonnes pratiques ou attitudes à avoir en milieu professionnel. Le contrat de professionnalisation permet aussi à une entreprise d’intégrer progressivement de futurs collaborateurs (les jeunes actifs). Ces derniers évoluent généralement en période d’essai pouvant aller jusqu’à 3 ans.
Parmi les avantages du contrat de professionnalisation, figure aussi le fait qu’il ait un faible coût en valeur absolue. En effet, lorsque dans le cadre de cette relation contractuelle, l’entreprise engage un jeune de moins de 21 ans, celui-ci est rémunéré de 55 % du SMIC. Si le salarié a entre 21 et 25 ans, il peut recevoir un paiement à hauteur de 70 % du SMIC. Par contre, si le jeune actif possède un diplôme professionnel et a plus de 26 ans, il peut voir sa rémunération être majorée jusqu’à 100 % du SMIC.
Pour dire peu, ce contrat offre donc aux employeurs la facilité pour satisfaire, à temps partiel, leurs besoins en ressources humaines à faible qualification. Si vous êtes une entreprise qui envisage d’embaucher un alternant dans le cadre d’un contrat de professionnalisation, rendez-vous sur www.interfor-formationalternance.fr pour avoir plus d’informations concernant la démarche.
Les inconvénients du contrat de professionnalisation
À côté des nombreux avantages du contrat de professionnalisation, l’on relève quelques inconvénients non moins négligeables, même s’ils sont beaucoup moins connus. Le premier de tous qu’il convient de mettre en lumière est le manque d’expérience du collaborateur qui peut constituer un réel problème pour son tuteur. En effet, lorsqu’il est recruté, l’alternant n’est pas automatiquement opérationnel et donc, ne peut servir l’employeur qui doit consacrer beaucoup de ressources pour le former.
Cela peut se révéler chronophage pour la personne devant assurer cette formation au sein de l’entreprise mais pas que. Même si elle passe souvent inaperçue, cette initiation nécessite aussi des coûts que doit supporter l’employeur. Par ailleurs, étant donné que le jeune actif n’a aucune expérience, l’entité qui l’accueille le fait un peu à l’aveugle. Autrement dit, cette dernière n’a aucun moyen d’apprécier les qualités du bénéficiaire du contrat au moment de son embauche. Aussi est-il que sur la base des heures de travail réellement passé au sein de l’entreprise, l’alternant est surpayé.